Je vous invite à rêver, à oublier le temps, à vivre l’instant d’un moment. Laisser parler l’œil qui voit et l’œil qui ressent.
Je crois qu’au bout d’un moment il faut savoir se laisser aller, se laisser emporter par ce je ne sais quoi de magique, qui fait qu’on puisse admirer sans comprendre. Comme un enfant.
L'essentiel n'étant pas tant ce que l'on voit que ce que l’on ressent.
Percevoir par ‘’les yeux de l’esprit’’ comme dit Malcolm de Chazal ou encore par ‘’ces éclairs de la pensée intuitive.’’
Et la peinture arrive à transmettre cela tout autant que la musique d'ailleurs, l'analogie entre les couleurs et les sons étant réelle.
Point besoin d’explication. Le tableau doit parler sinon chanter. S'il ne le fait pas c'est que c’est raté. Et si c’est raté il ne faut pas désespérer car l’important est de laisser ‘’bruire en nos veines la
sève de l'instant’’.
Jocelyn Thomasse
Décembre 2022

Nature morte à la cruche I
60 x 70 cm
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Le bateau fantome
100 x 100 cm
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Le port décomposé
80 x 80 cm
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La mandoline rose
80 x 80 cm
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Yellow fever
69 x 94 cm
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Red table
80 x 80 cm
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